Le cœur du solex
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18122015
Le cœur du solex
Un p'tit peu de technique.
Mais surtout une belle petite invention : la pompe du solex.
Souvenons-nous qu'à l'époque, la quasi totalité des engins motorisés disposaient d'un réservoir monté plus haut que le carburateur, le carburant descendant de l'un vers l'autre par simple gravité.
Mais les ingénieux ingénieurs solex ont inventé cette pompe, d'un fonctionnement sans pareil : quelle que soit la position de l'engin ça marche à tous les coups (un problème parfois récurrent chez les concurrents de l'époque où il suffisait parfois d'un engin un peu trop penché pour que le moteur cafouille ... ici jamais !).
Et où sont-ls allés chercher l'idée de principe ? En reproduisant le fonctionnement d'un coeur humain.
La pompe, c'est ce petit truc carré sur le devant du moteur, où arrivent 2 durites dures.
Comment ça marche ?
Entre le bas moteur (qu'on devine sur la gauche sous le cylindre) et la pompe, ils ont percé un petit conduit. Dans la partie médiane de la pompe se trouve une membrane souple.
Lorsque le piston remonte, il crée un vide sous lui : ce vide provoque une aspiration dans le petit conduit : la membrane est aspirée : elle aspire à son tour un peu de carburant qui remonte du réservoir dans la cavité de cette pompe.
Quand le piston redescend, il se crée une surpression sous lui : ce qui produit une forte soufflée dans le conduit : la membrane est repoussée : et chasse le carburant remonté au cycle précédent vers le carburateur.
Je vous disais : copie du coeur humain avec 2 ventricules, et le mélange qui passe de l'un dans l'autre.
Et comment ont-ils résolu l'anti-refoulement ? Juste avec 2 billes qui servent à obstruer les orifices d'accès de la pompe : aspirée, la bille monte pour laisser passer le carburant : soufflée au cycle suivant elle colle à l'orifice d'entrée et empêche le refoulement dans le réservoir. Un bille pour gérer l'entrée du mélange dans la pompe (à l'entrée de la durite du bas sur la photo), une seconde bille en sortie pour gérer le départ vers le carburateur (durite du haut sur la photo).
Et voilà : c'était tout couillon mais il fallait y penser. Et ainsi, on pouvait avoir, contrairement à quasiment tous les concurrents, un réservoir en position basse et un carburateur bien plus haut.
Le tout sur la base d'un système tellement rudimentaire qu'il ne peut pas tomber en panne. La seule chose qui peut arriver c'est une membrane qui sèche quand l'engin reste sans servir plusieurs années : il suffit de la remplacer et tout repart comme avant : un coût dérisoire.
C'est tout couillon mais il fallait y penser.
Mais surtout une belle petite invention : la pompe du solex.
Souvenons-nous qu'à l'époque, la quasi totalité des engins motorisés disposaient d'un réservoir monté plus haut que le carburateur, le carburant descendant de l'un vers l'autre par simple gravité.
Mais les ingénieux ingénieurs solex ont inventé cette pompe, d'un fonctionnement sans pareil : quelle que soit la position de l'engin ça marche à tous les coups (un problème parfois récurrent chez les concurrents de l'époque où il suffisait parfois d'un engin un peu trop penché pour que le moteur cafouille ... ici jamais !).
Et où sont-ls allés chercher l'idée de principe ? En reproduisant le fonctionnement d'un coeur humain.
La pompe, c'est ce petit truc carré sur le devant du moteur, où arrivent 2 durites dures.
Comment ça marche ?
Entre le bas moteur (qu'on devine sur la gauche sous le cylindre) et la pompe, ils ont percé un petit conduit. Dans la partie médiane de la pompe se trouve une membrane souple.
Lorsque le piston remonte, il crée un vide sous lui : ce vide provoque une aspiration dans le petit conduit : la membrane est aspirée : elle aspire à son tour un peu de carburant qui remonte du réservoir dans la cavité de cette pompe.
Quand le piston redescend, il se crée une surpression sous lui : ce qui produit une forte soufflée dans le conduit : la membrane est repoussée : et chasse le carburant remonté au cycle précédent vers le carburateur.
Je vous disais : copie du coeur humain avec 2 ventricules, et le mélange qui passe de l'un dans l'autre.
Et comment ont-ils résolu l'anti-refoulement ? Juste avec 2 billes qui servent à obstruer les orifices d'accès de la pompe : aspirée, la bille monte pour laisser passer le carburant : soufflée au cycle suivant elle colle à l'orifice d'entrée et empêche le refoulement dans le réservoir. Un bille pour gérer l'entrée du mélange dans la pompe (à l'entrée de la durite du bas sur la photo), une seconde bille en sortie pour gérer le départ vers le carburateur (durite du haut sur la photo).
Et voilà : c'était tout couillon mais il fallait y penser. Et ainsi, on pouvait avoir, contrairement à quasiment tous les concurrents, un réservoir en position basse et un carburateur bien plus haut.
Le tout sur la base d'un système tellement rudimentaire qu'il ne peut pas tomber en panne. La seule chose qui peut arriver c'est une membrane qui sèche quand l'engin reste sans servir plusieurs années : il suffit de la remplacer et tout repart comme avant : un coût dérisoire.
C'est tout couillon mais il fallait y penser.
jacquot- Messages : 96
Date d'inscription : 18/12/2015
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